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  • Lueur nouvelle

        Voilà, la fin des vacances d'été arrive à son terme dans une semaine. la rentrée s'effectue cette année plus tôt le 1er septembre, dire que les autres qui étaient avec moi en classe de Terminale ont encore deux semaines de plus... Mais non, moi, je suis en classe préparatoire, donc travail, travail et encore travail, puis j'ai des devoirs, mais je n'ai pas encore mes affaires, Platon, Descartes et Kant manquent à l'appel, sérieusement, je suis en léger retard non ?
        Je voulais écrire un petit mot ici, pour dire par je ne sais quel miracle, je suis devenue assistante pour une artiste peintre, un stage, mon premier stage arrivé par hasard lors d'un café, elle cherchait un étudiant depuis quelques jours et on s'est rencontrée. Je peux peindre sur des grandes toiles, et celles-ci vont aux quatre coins du monde, une à New-York par exemple ! Certes pas à mon nom, mais quand même, j'aurai encore un lien avec les arts plastiques alors que je laissais tomber à cause de la MANAA ! Cette charmante madame m'aide dans mes propres réalisations après avoir fini mon travail. Du coup des devoirs, il faut que je dessine à la Michel-Ange quand je m'ennui à partir d'exemple. Pas simple comme j'ai été largement influencé par les bandes dessinées et les mangas, mais ayant des connaissances solides dans certaines techniques et histoire des arts c'est juste «super». On peut parler en même temps d'autres artistes pendant que je travaille à l'atelier, et puis cette odeur de térébenthine, d'huile de lin et de peinture ! Je l'aime, cela me repose. Oui, bon je ne suis qu'assistante/apprentie, mais tous les grands peintres classiques également, Ingres était bien l'élève de David non ? Michel-Ange et De Vinci étaient aidés lors des commandes grâce à eux. Donc encore un gros merci à Mme Parizot pour m'avoir prise sous son aile !
       Donc j'ai repris en moral, c'est dingue, au final ces trois années en arts vont me servir en pratique, et on m'a bien dit que c'est un plus pour une classe littéraire.


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  • Pardonne-lui

    Titre VF : Pardonne-lui

    Titre VO : The Storyteller

    Auteur : Jodi Picoult

    Publication : 13 septembre 2013

    Ma note : 

     

     

     

     

     


    Synopsis

    Sage Singer est une solitaire. Elle dort le jour et travaille la nuit dans une boulangerie, où elle oublie les blessures de la vie en pétrissant le meilleur pain de la ville. Quand elle rencontre Josef Weber, un vieil homme insomniaque, Sage a enfin le sentiment d'avoir trouvé quelqu'un à qui se confier. Malgré leurs différences, chacun devine les cicatrices intimes de l'autre, et une amitié inattendue voit le jour.
    Jusqu'au soir où Josef lui révèle le terrible secret qu'il cache depuis soixante ans et lui demande la plus incroyable des faveurs ; le tuer. Confrontée à un choix moral impossible, Sage fouille dans l'histoire de la Seconde Guerre mondiale à la recherche de la vérité, elle découvre que la frontière est parfois bien floue entre amour et trahison, justice et vengeance. Et elle devra répondre à la plus difficile des question : certains actes sont-ils impardonnables ?

    Mon avis

      Après avoir fini ce merveilleux livre, je peux vous l'affirmer, c'est le meilleur roman (contemporain) que j'ai eu l'occasion de lire. Il se compose de deux histoires complémentaires (ou plus, c'est selon votre point de vue), celle qui se passe à notre époque, Sage, d'origine juive, se lie d'amitié avec Josef Weber, un vieux professeur aimé de tous; et parallèlement celle d'Ania. A priori, Ania et cette histoire d'upiór pourtant en continuant notre lecture on découvre que c'est une histoire écrite par se grand-mère Minka, rescapée du camp d'extermination d’Auschwitz, une métaphore du monde dans laquelle la jeune fille vie dans les années 30/40.
       Il y a trois parties distinctes, la première et la dernière étant la vision de Sage et Josef sur le pardon. Peut-on en effet, pardonnez un acte aussi horrible comme la Shoah ? Pourquoi est-ce si dur ? Tout simplement car c'est un être humain avec des regrets, la banalisation du mal comme disait Arendt. Mais pour le faire comparaître en justice, il faut avant tout, des preuves, quels liens y-a-t'il entre Josef Weber et Reiner Hartmann ? A-t'il été l'un des bourreau de Minka ? La réponse est dans la seconde partie.
       Cette seconde partie est la vision de la grand-mère de Sage lors des événements. C'est un chapitre extrèment dur, car la réalité est là, oui des hommes ont commis ces actes de barbaries, ils ont en effet essayé de déshumaniser de nombreuses personnes. Jodi Picoult a étudié toutes ces informations, ce qu'elle écrit est donc plus que vraisemblable, les conditions de vie dans un ghetto, dans un camp... Comment ne pas être infecté ? La fin du roman est-elle complexe, bien que l'on ne saura pas l'arrière pensée de Weber, Sage a fait son choix, et renoué les liens avec la religion familiale, comme un devoir de mémoire, et de pardon.
       Le pardon est bien difficile, l'auteur nous montre bien qu'il n'y a qu'un pas entre le bien et le mal, et encore, tout cela ne dépends que de points de vue. Il y a tellement à dire, mais comme elle l'a si bien écrit «Les mots, parfois, ne sont pas assez profonds pour contenir tous les sentiments qu'on essaie d'y mettre.»


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