• La naissance d'une fleur fanée

    Avertissement : Ce texte est  pour un public averti ! 

    Je me nomme Ysera la Rêveuse, en cette journée spéciale, je vais vous conter l'histoire de l'une de mes vieilles connaissances. Nous sommes à la fin du XIXe siècle, dans l’hôpital victorien exactement. Aujourd’hui est un jour spécial... Vous devinez non ? C’est bel et bien la naissance de l’héroïne de cette histoire…Ou plutôt son histoire.

     

    Une femme s’approcha de sa sœur qui venait d’avoir son premier enfant. Sa sœur lui déposa sa jeune fille dans les bras en prenant soin que la petite soit entouré de son châle d'émeraude. La jeune femme en berçant le nourrisson s’exclama :
    « Tu as vraiment fais du beau travail… Elle est magnifique !
       _ Oui, dit-elle en souriant, ce sera ton tour la prochaine fois. »
      Faisant faire une petite moue à son aînée, la cadette ne peut se réprimer d'un léger sourire avant de se reprendre.
    «Dîtes-moi chère sœur, comment l' avez-vous nommé ?

      _ Lys, elle se nomme Lys.
      _  C'est un superbe prénom, Rachel, comme je l’attendais de toi. Elle te ressemble énormément.
      _ Elle ressemble bien plus à son père, elle a ses yeux sylvestres.
      _ Qu'est-ce sur son avant bras ? C'est bien trop net pour être une tache de naissance ! Cela ressemble à un œil et des rayons du soleil !
      _ Je l'ignore Anne, mais cela a sans doute un lien avec la lignée de mon mari.»

     Douze mois plus tard…

    La jeune famille s’amusait dans leur jardin. Les parents buvaient du thé alors que l'enfant jouait. Il se faisait déjà tard, les parents la reprirent pour ensuite aller la coucher. A la nuit tombée, alors que tout le monde dormait dans les bras de Morphée, une personne s’approcha du landau blanc où se trouvait la jeune fillette. Il la prit délicatement pour le pas la réveiller et attrapa un morceau de tissu qu’il s’empressa de lui mettre dans  sa bouche pour qu’aucun pleurs aussi aigus soient-ils, ne parviennent aux membres de la famille. Avec une lame, il ouvrit ses veines et en mit sur le landau et écrit en lettre de sang. ‘’ Cette enfant est maudite.’’.
    Le lendemain matin, la jeune mère se réveilla, puis s’habilla, alla vers la chambre de sa fille, et avec surprise, poussa un cri strident. Le père entendit son cri, et accourait la voir. Avec horreur il découvrit le crime… Sa femme pleurait toutes les larmes de son corps. Sa tendre fille, Lys… Avait disparu… Du sang en quantité sur son landau immaculé tel la neige, il en déduisait qu'il appartenait sa fille, qui aurait pu faire cette atrocité ? Le couple appela  Scotland Yard, avec un espoir de la retrouver vivante. Mais les recherches ont été vaines... Le lendemain ils firent un petit sanctuaire, et y déposèrent des fleurs blanches, signe de pureté.

     

        Déposant l’enfant dans un panier, prêt à la vendre, l'homme désirait l’habiller afin que la marchandise se vende à un prix raisonnable… Il prit, ou plutôt vola, une petite robe bleue azur, avec une rose noire comme le charbon. La neige tombait sur le sol, il en prit une poignée l'étala  sa peau laiteuse. Il n'avait que faire d'une fillette frigorifiée…  Quelques heures plus tard, une personne habillée d’une longue cape pourpre qui lui cachait entièrement le corps, s'approcha. Il échangea de l’argent contre la fille et la prit avec lui sur son cheval. Personne ne sait combien de temps le cheval courait dans l’hiver glacial.

        Une fois arrivée, on l’enferma dans une pièce avec une seule entrée, sans fenêtre. Avec ces énormes pierres qui recouvraient la pièce, on ne pouvait rien voir ni même le petit lit, si on peut l’appeler ainsi, cela ressemblait à du foin caché avec un vieux tissu. 
       Quand l’aube apparu, qui malheureusement, Lys ne pouvait voir, les ténèbres régnaient,  l’homme la prit violemment par le poignet, avec un tel puissante que ces petits membres saignaient.  Il l’installa sur une petite table en marbre glacé, puis attrapa un drôle d’objet qu’il venait de chauffer et l’avança petit à petit du corps sans défense de la fillette qui hurlait de désespoir. Il la brûla sans aucun remord… Lui laissant une belle marque rouge sur le bas du torse.  Cet homme avec un couteau très aiguisé, prit la main de l’enfant déjà ensanglanté et coupa une veine avec une légère coupure, puis avec un récipient, récupéra son sang. 
       Après que cela soit fini, il lui donna un morceau de pain et deux petits verres d’eau, il ne fallait pas qu’elle meurt si vite.  Et la remit dans la pièce sombre, elle s’endormit sans dire un mot.
       Elle rêvait de sa famille, qui lui manquait tant... Ses tantes, ses parents, son cousin et sa cousine, et par dessous tout, sa peluche. Bien qu’elle ait désormais trois ans, Lys comprenait déjà beaucoup de chose, hormis ce qu’il lui arrivait, avait-elle fait quelque chose ? Ses parents ? Pourquoi la punir ? Pourquoi cette douleur atroce ? Tant de questions sans réponse…  La nuit elle se réveilla en sursaut, et vit... Deux chats, mais ceux-ci brillaient… L’un d’un blanc éclatant avec de magnifiques yeux saphirs, l’autre noir ténébreux avec des yeux d’or. Elle croyait rêver, de si belles créatures, mais où sont ils passés ? Les deux chats s’approchèrent de Lys et la caressèrent d’une douceur… Puis elle entendit chanter un petit aire mélodieux,  aussi triste que joyeux. Elle s’endormit, mais de peur que cet homme ne tue ces deux petits compagnons, elle les serra de ses petits bras.

    Quoi de mieux que de la compagnie qui nous réconforte ?


       En se réveillant, elle découvrit  que les deux chats de la veille avaient disparu. Était-ce un rêve ? Personne ne le pouvait le dire… La porte s’ouvrit lentement et laissa apparaître une imposante silhouette. Il s’approcha de Lys, pour lui prélever un peu de son sang. Puis il l'emmena et l'enferma dans une sorte de cage… Humaine… Il y avait une dizaine d’enfants de différent âge. Tous avec le même symbole sur le torse. Tous s’arrêtèrent de parler lorsque la cage s’ouvrit, par peur qu’ils ne soient les prochains à être sacrifier. Un jeune garçon a été désigné et se leva vers l’homme, d’un air bien triste… On pouvait y voir une larme se dessiner sur sa joue. L’ouverture se referma afin qu’aucun d'entre eux ne s’échappe, elle était fermée à clé. Les deux personnes partirent ne laissant que ténèbres. Par chance il avait laissé une torche pour les éclairer. Le plus grand, le plus âgé des enfants avait environ 10 ans, il murmura aux autres :
    « Un autre de nos amis est parti, il est temps de nous échapper !
       _ Mais nous n’y arriveront jamais sans lui ! Et avec ce bébé, il nous causera des problèmes… !
       _  Je ferais son travail, et puis regardez ce qu’il nous a laissé, un morceau de fer ! Avec ça on peut déverrouiller la serrure. »

    Il prit le petit morceau de fer et joua avec le cadenas, la porte s’ouvrit et laissa le champ libre pour s’échapper. Un enfant atrrapa Lys, pour qu’elle aussi puisse fuir cette prison. Mais un ‘’prêtre’’ les aperçu et appela des renforts. Les enfants coururent vers une sortie pour s’échapper, mais par malheur plusieurs gardes s’attaquèrent à eux. La fillette qui tenait Lys la laissa tomber dans un coin humide, puis essaya de partir… Les enfants, quand à eux furent tué, personne ne pouvait survivre à ces douleurs, ces coups de fouet… En ratissant le sol ils trouvèrent l’enfant endormi…  La seule survivante. Ils ne prirent pas la peine de la tuer, car celle ci avait un sang « pure » d’un nouveau née. Ils la remirent dans la cage en prenant un peu de sang et en burent. Étaient-ce des vampires ? Non... Ils l’auraient mordu… Normalement. Elle passa le reste de la journée en attendant le sommeil. 
    Ces yeux commencèrent à ce fermer et les deux chats revinrent et se couchèrent près d’elle. En dormant, le chat noir se leva et alla voir ces drôles de personnages. En longeant le couloir, il arriva devant une salle. Celle-ci était remplie de flacons rougeâtres, avec des étiquettes dessus. Sur la plus clair y était écrit « Lys Phantomhive 21/03/71 » elle était aussi presque vide… Pour remplir tout ce flacon… Il faudrait une énorme quantité de sang. Un peu plus loin, on pu voir quelques os… Mais aussi des organes, des parchemins… De la magie… Noire ?

       Cela fait cinq ans déjà… Elle grandit à vue d’œil, et a développé une grande capacité de survie. C’était le matin, c’est l’heure tant attendu… Enfin un tout petit divertissement.  On lui donna un carnet et un morceau de fusain, pour que la fille s’entraîne à écrire des rites étranges… Seule, elle ne savait pas comment faire… mais le chat noir vint, personne ne savait comment, mais posa sa patte sur sa petite main, qui avait l’air de s'animer. Il essaya de lui faire dessiner un symbole, un scorpion… Mais qui était bien mal fait ! Cela ne ressemblait à rien… Une femme s’approcha, une première pour Lys, qui n’en voyait jamais. La femme ramassa la feuille et la déchira, elle lança un « Viens ma fille, je vais t’emmener»… Elle alla dans une autre salle noire et rouge et dit à la jeune fille «Tu vas répéter mes mots, et avec ce couteau,  planter dans le dos de cet agneau ». Puis elle commença à parler ‘’ Per divinum numen Dei Omnipotentis, eius jussu in isto corpore conclusus remanebis ! ‘’ A ces mots Lys s’exécuta, et poignarda l’agneau. Par magie, une grande explosion rejeta les personnes à l’intérieur…
    Il était presque midi, son estomac criait famine, comme depuis qu’elle y ait prisonnière… On lui donna une tranche de pain, et très peu d’eau. Puis, elle sorti le petit carnet et le morceau de fusain, c’est le tour du chat d'ivoire de l’aider, et comme pour la première fois, avec sa patte, l’aida à tenir le fusain dans la petite main… C’était aussi le même symbole, mieux réalisé. Mais  pourtant des marques sombres salissaient la feuille,il fallait recommencer. Quelqu’un entra, et y projeta quelque chose… Une petite chose… Un… Un enfant ? Une fille précisément, du même âge de Lys… Elle essaya de lui parler, la rassurer… Ce n’est pas tous les jours que l’on a une telle visite ! Elle s’avança, et essaya de dire un mot… Mais étant donné que Lys sa stupeur, elle déglutit : « Q…ui… t…t…tu…es...es... ? ». Aucun son ne sortit, ni même un mouvement… Ne sachant que faire, elle coupa la tranche de pain en deux, un grand, et un petit. Puis la jeune fille le posa dans sa main, et approcha son pot, où il y avait un peu d’eau. 
    Après une dizaine de minutes, cette fille bougea, puis commença à se redresser. Elle découvrit Lys, avec de grands yeux bleus nuit, écarquillés. Elle pointa le morceau de pain et l’eau, comme pour demander la permission. Lys, elle, hocha la tête. Et elle reprenait des forces. Elle à son tour, demanda : 
    « Comment tu t’appelles ? Moi c’est Jenny s’exprima la brune.
       _  L…Ly…Ly…
       
    _ Tu sais parler ?
       _ O...Oui... Un p…p…Peu. J…Je… s…s…s…su...is… L..Lys..
       _ Tu bégaies beaucoup toi… J’ai bientôt 7 ans ! Et… Non… Tu vas mettre des heures à répondre, dit-elle en se moquant. »
    Vexée, elle bouda dans son coin… Enfantin. Oui… Et leva un seul doigt. Puis elle alla se coucher pour se calmer. Mais… Un cri se fit entendre, la porte s’entrouvrit… Et… On vit un visage… Blanc, la peau extrêmement pâle. Puis, une main ridée ouvrit la porte entièrement. Et marcha lentement vers les fillettes, cette personne, frappa Jenny pour qu’elle s'écarte de son chemin. Puis prit Lys de sa main froide et l’emmena hors de la pièce, puis referma la porte. La jeune femme d’auparavant, sortit de l’ombre et chuchota « C’est elle. ». On l’emmena dans une salle, qui était totalement éclairée. Un mois sans lumière avait des conséquences… Sa vue, était habituée au noir, elle ne vit rien, seulement le néant d’un blanc étincelant. La femme ouvrit un placard, et sortit un vieux tissu, ou feuille, on ne pouvait voir la différence avec les ravages du temps. Et s’exprima d’une voix stricte et énervé « Il nous en faut plus, il nous faut plus de sang… ! » Sur ces mots, le vieil homme prit un crochet et leva le bras de Lys, et fit une blessure du poignet à l’épaule, attrapa le tissu et banda son bras. Vous ai-je révélé qu’il était trempé dans un poison ? La femme s’approcha et avec une poudre noir et dessina un symbole sur son front où on pouvait voir une étoile et le mot « Tétragrammaton » sur chaque branche de l’étoile.
       
    Trois jours plus tard…
    « Lys ! Lys ! Réveille-toi ! A voilà, enfin, marmotte. Tu es toute chaude… Et puis c’est quoi ça ?!
       _ Nnnnhhhmmm, elle se retourna et se demanda se qui  c’est passé.
       _ Réponds-moi. Dit-elle d’un ton contrarié.
       _ Je… ne sais… pas…
       _ Pfff… T’es fatigué ? J’imagine… »

        Puis Jenny alla se rasseoir à côté d’elle. Et essaya de se rendormir. Lys, quant-à elle, se leva et marcha en rond, pour réfléchir, elle tenta devse souvenir de ce moment, et tomba raide sur le sol glacée. Jenny, sursauta, alla vers elle et remarqua que sa blessure, où se situait sa marque de naissance, sombrait du bordeaux au  violet… Une infection du sang. Elle cria de toutes ses forces pour avoir de l’aide… Personne ne vint.  Tandis que Lys tombait dans le coma, elle la claqua afin qu’elle fasse un signe, et dit en pleurant « Bats-toi ! Ne meurs pas ! ».Une larme coula sur sa joue, et serra Lys, comme une amie.

       Désespérément, elle cria de toutes ces forces, jusqu’à ne plus avoir de voix. Soudain, les deux chats s’approchèrent, doucement comme si on les avait appelé. Etant perdue, Jenny essaya de leur faire comprendre la situation, même si elle était sûre que cela ne marcherait pas. Elle bredouilla « Il lui faut des médicaments….Un...Médecin…Et… » Avant qu’elle ne pu finir sa phrase, elle s’effondra, le chat noir, se transforma, en un genre d’humaine, avec une belle et longue parure verte comme l'herbe au printemps, plus soyeux que la soie. Elle s’approcha de Lys, et demanda à son compagnon de reculer, pour ne rien voir. Cet être, qu’on ne pouvait qualifier d’humain, posa ses mains sur l’avant bras de la petite, personne ne sait ce qui ce passait, mais on vit une lueur verdâtre, telle un émeraude scintillant. Lentement, un liquide noir s’envola d’elle, le poison... Le chat blanc à son tour, devint une ombre, et avala le poison, qui mystérieusement, ne lui fit rien, le poison disparu. La femme aux yeux d'or s’exclama : « Il ne faut guérir sa blessure, sinon, ils le sauront. » Mais savoir quoi… ? 
       Jenny se réveilla, étourdit. Elle venait de faire un drôle de rêve, très bizarre, elle alla vers son amie. Et lui demanda : 
    « Ca va mieux ? demanda-t-elle.
       _ Oui…répondit-elle encore endormi.
       _ Je peux te demander quelque chose ?
    On n’entendit aucun son, Jenny pensait que cela voulait dire « Bien sûre ».
       _ J’ai fait un drôle de rêve, quand tu es revenue tu étais presque morte, et deux chats sont venue, je ne sais pas très bien, mais j’ai vu des femmes, juste après elles  guérissaient ta blessure… Et, je ne sais pas comment elles sont venues ici.
    « C’est…Un rêve, bégaya-elle, j’ai mal a mon bras…Ce n’est pas…pas très beau…
      _ Montre ton bras ! Elle le prit et regarda. Ah…Alors ce n’était rien…
      _ Tu croyais…quoi ? Que les… les anges existent ?
      _ Oui…
      _ Laisse-moi dormir maintenant…Dit-elle en baillant. »
      Encore sous le choc, Jenny se recoucha, mais ne pu dormir de la nuit. Elle pensa « Mais ça avait l’air si vrai… Comment ? Pourquoi ? » Tant de questions sans réponses. Elle n’arrivait pas à penser à autres choses. « Oublie ça Jenn', juste un mauvais rêve. » Elle ferma les yeux, et essaya de dormir.

       Jenny bailla bien fort, elle se leva et s’étira. Lys, contrarié, dit doucement « Tu fais trop de bruit, je veux dormir, je dois reprendre…Des forces ». La brune s’avança prit Lys et répondit aussitôt « C’est le matin, la marmotte doit se lever. ». La petite, ne connaissait pas l’existence des marmottes, alors elle ne fit rien. Mais elle dû se lever, à moins d’être énervé.  Elle commença à marcher. Et à tourner en en rond. 
    « Comment me…suis-je…je…fais cette entaille ?
       _ Eux… Un vieil homme et venu et t’a emporté dehors.
       _ Je ne me...souviens de rien… Pourtant...
       _ Vraiment ? Rien du tout ? Questionna- t’elle.
       _ Juste de  la lumière, et que quelqu’un me faisait quelque chose… Sur ma tête.
       _ Il faut nous enfuir d’ici ! Dit-elle haut et fort.
       _ Oui mais non…bredouilla-t-elle.
       _ POURQUOI NON ?
       _ On n’était pas les seules… Ils l’ont fait… Ils sont libérés...Presque…
       _ Je ne comprends rien à tes paroles, marmotte.
       _ Ils...Ils… Des larmes se formèrent, puis coulèrent sur ses joues… Ils sont tous morts, je les ai vus. »

       Jenny s’immobilisa quelques instants, s’il y a une entrée, il y a logiquement une sortie ! Elle tourna la question dans tous les sens, comment faire ? Les mois passèrent sans réponse, Lys devenait de plus en plus faible, on la ramenait en la traînant régulièrement. Elle aussi était dans sale état, le teint blême et la peau sur les os. Plusieurs heures, jours ou semaines… comment savoir ? 

    A suivre...

    « Une danse barbareRhythm Inside - Loïc Nottet »

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  • Commentaires

    1
    Mercredi 27 Mai 2015 à 00:02

    Bonsoir et merci pour le passage sur mon blog

    2
    Samedi 22 Octobre 2016 à 15:32

    Texte corrigé !

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