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Par Lacorys le 23 Juillet 2017 à 20:30
Ceci était un exercice scolaire qui commence à dater, venu tout droit de l'esprit détraqué de notre professeur de littérature de khâgne (et c'était un bon jour !). Il fallait réutiliser les mots d'un article pour composer un poème. À lire sur l'air de Michel Sardou, Les Lacs du Connemara.
Nuit foncée mêlant
Feux et clairières
Ce matin-là
En y repensant
De sa première
Résistance vers moiDes nuages en bois
Qui tombent de douleur
Le groupe de rangers
A connu la peur
Voici le parc de Kruger
Et les Black MambasEn Novembre dernier
Au temps des nouvelles
Et naturelles
Un feu j'ai senti
Le matin qui veille
Sur cette réserveJe n'avais jamais
Vu auparavant
Des braconniers
Camps abandonnés
Et du gaz poivréJe n'avais jamais
Vécu cette odeur
Les yeux de fierté
Le jeune aveugle
Avec stupeur
Devint rangerJe n'avais jamais
Pu les attraper
Ni les menotter
Le jeune s'est emparé
S'est armé
Et chargeaLà-bas, Belinda Mzimba
Un souvenir d'un ranger
Là-bas, Belinda Mzimba
En Afrique du Sud
Elle patrouilla
Dans la réserve de Kruger
3 commentaires -
Par Lacorys le 5 Juin 2017 à 13:53
Dissertation vieille d'un an à partir de ce sujet donné en Histoire de l'art :
"En vous appuyant sur des œuvres d'artistes de votre choix, montrez quelles ont été , selon vous, les grandes évolutions de la représentation du corps dans l'Histoire de l'art. "
La représentation du corps apparaît dès la préhistoire aux alentours de -10 000, dès lors, le corps devient un sujet primordial. Sa représentation est tout d'abord archaïque et peu réaliste, généralement, elle met en scène des chasseurs comme les pétroglyphes trouvés en Espagne, ou encore un dieu ou une allégorie telle la statue de Willendorf taillée grossièrement dans de la pierre symbolisant la fécondité. Dans l'histoire, la représentation du corps humain est étroitement liée à la société de son temps, elle en montre ses coutumes, ses mœurs et son avancée dans la connaissance du savoir faire technique. Dans un premier temps, nous étudierons l'évolution des canons esthétiques antiques jusqu'à son déclin au Moyen-Âge. Dans un deuxième temps, nous analyserons le commencement d'une nouvelle vision du corps qui entraînera peu à peu à une déformation corporelle. Enfin, nous montrerons la modernité du corps humain qui se transforme non seulement dans l'art pictural, mais également dans un art plus corporel et charnel où le corps même de l'artiste est modifié.
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Par Lacorys le 16 Avril 2017 à 21:19
Rien. Il ne reste rien. Où sont passés nos songes éphémères ? La peste a emporté ta mère, je n'ai rien pu faire, je suis navré. Navré de te laisser grandir sans cet amour maternel, le doux nectar essentiel qui régit notre monde. Tu étais la prunelle de ses yeux. Elle te ressemblait, tu le savais ? J'ignore comment t'élever, je suis perdu, abandonné, je suis mis à nu. Nous avions une promesse, celle de te protéger, même si l'un de nous deux devrait y succomber ou te laisser goûter à la vie sans être à tes côtés. C'est ce que ta mère a choisi, nous laisser fuir un combat perdu d'avance, ces maux sombres, ces maladies qui t'ont privé de ton foyer.
Notre maison, notre petit cocon, ne restera plus qu'une vieille chanson. Comment un barde mal aimé pourrait-il réaliser tes rêves ? Cela fait trois années que j'erre de taverne en taverne, sans connaître de trêves. Tu es ma muse, ma Melpomène. Que j'use mes vers, quoi que j'en advienne, la tragédie sera mienne, le vie tienne. Voles, voles mon amour.
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Par Lacorys le 22 Mars 2017 à 19:35
Si vous lisez ceci, mes geôliers ont donc décidé d'en finir. Vous devez vous demander ce que j'ai fais pour être enfermé dans cette cellule, n'est-ce pas ? En général, ils envoient les criminels dans la ville basse, mais pas moi, je suis bien trop dangereux pour leur système. Mon crime ? Révéler la vérité. J'écris ces mots afin qu'une personne reprenne la relève, Hemera doit connaître la vérité sur cette aliénation collective. Pour cela, je vais vous conter mon histoire, l'histoire d'un voleur antipathique et asocial de la ville basse, comment suis-je arrivé ici, dans la ville haute ? Je serai bref, ils ne doivent pas savoir que je transmette ce message.
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Par Lacorys le 21 Juin 2016 à 16:51
Silence
Tu regardes le silence
Cadeau empoisonné
Mèche rebelle à la lumière
Souris.Toile
Fixée courbe illuminée
Sombre pinceau instruit
Ne pas voirTemps
Eau qui s'écoule dans le temps
Aiguilles mortelles
Tombe ô éternelle
Larme perdueÉrato
Fortune, la brise se lève, elle frissonne
Telle un funambule suspendu dans la brume
Je titube, elle bascule, puis tombe dans l'écume.
Comment voir cette beauté dont nul ne soupçonne ?
Voudrait-elle, ô mirage, que j'abandonne
Le nonchalant et noble dessein de ma plume ?
Le frisson de mes vers se noie dans l'amertume
Sacrée. Las, promesse de la sainte madone.
Brise l'obscur, sent la chaleureuse détresse,
La voici, ô délicieuse muse enchantée.
J'effleure sa chaste et voluptueuse tendresse.
Me voici ô belle et douce île fortunée,
Dans sa miséricorde, guérit ma paresse.
Toi, qui dans mes songes écris notre destinée.Le temps d'une vie
Première larme rosée
Voici les pleurs d'un nouveau né
Son rire est un chant
Berceuse étoilée.
Le voici jeune enfant,
Son rire est éclatant
Criant, jouant.
Entends-tu cette candeur ?
Écoutes-tu ce bonheur ?
Vois ce songe avec ardeur.
Le voici portant à son cœur,
La main éteinte maternelle
Ses rêves sont partis avec elle.
Bien sûr, tu vois ses pleurs,
Mais connais-tu la même douleur ?
Elle sera encore son étoile du Nord
Sa lueur de l'aurore.
Le voici au crépuscule de sa vie,
Se battant contre la maladie.
Son rire est toujours un chant
Une joute contre l'ironie du tempsDouble jeu
Lac asséché,
Horloge déréglée,
Feu de paille d'une tornade immobile,
La tempête voyant les larmes
Chavire les navires, vacille les bougies
Fane les colchiques, se bat contre elle,
Janus face, Dionysos pile.
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